Voici le petit texte que Janine a
eu la gentillesse de nous envoyer avec les photos de son
trek à Gorepani
Je
suis allée au Népal après avoir pris conscience de la
diminution des touristes suite aux tremblements de
terre.
Une amie m’avait recommandé Trinetra comme une agence
+++ !
Trinetra est bien plus que cela : J’ai contacté l’agence
par mail et tout de suite, j’ai été conquise et rassurée
grâce à leurs rapides réponses. Je me suis sentie
écoutée dans mes demandes et j’ai ressenti très fort le
professionnalisme et le souci du bien-être du « client »
de la part de Sunar, Harka et Santoshi.
J’ai aussi contacté l’association des Amis de Laprak,
qui m’a aussi séduite par leur philosophie d’aide. Merci
à Jacqueline et Michel les créateurs de cette belle
association.
Concernant le carnet de voyage proprement dit, je vous
propose de lire celui d’André. Il résume parfaitement ce
que j’ai vécu le long du balcon des Annapurna.

Pendant les 10 jours de marche, j’ai été
accompagnée par Ras (à gauche), mon guide et Kopal (à
droite) mon souriant porteur.
Ras est un guide extrêmement sympathique, prévenant et
attentif. Il fait de grands efforts pour parler
français.
Il a répondu au mieux à toutes mes nombreuses questions.
Peut-être, ce serait bien qu’il perfectionne ses cours
de français. Merci ! Grâce à lui, j’ai pu un peu mieux
comprendre
ce magnifique pays.
Il a su adapter son rythme de marche au mien, ce qui m’a
permis de prendre de nombreuses photos et de savourer
les somptueux paysages montagneux ou campagnards.
J’ai admiré son calme intérieur face aux nouvelles
difficultés dues à l’embargo de l’Inde sur le gaz et le
pétrole.
Les Népalais ont déjà si peu, l’hiver approche et
beaucoup ne pourront plus se chauffer.
Jamais je ne l’ai entendu se plaindre. Quelle dignité
face à toutes ses difficultés : maison détruite à Laprak,
scolarité
de ses enfants qui coûte cher et la diminution de
travail suite au tremblement de terre





















Ce voyage fut pour moi un grand choc culturel. La vie en
Suisse est matériellement plus facile.
Il y a, il est vrai, d’autres difficultés. Alors comment
aider, sans tomber dans l’assistanat ? Comment être à
l’écoute de leurs réels besoins ? Beaucoup de questions
me viennent à l’esprit, mais peu de réponses encore.
Je pense que l’association des Amis de Laprak répond à
très bien à une partie de leurs besoins (la scolarité
des enfants et l’aide d’urgence aux logements). Ils font
un travail magnifique.
Janine"