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Namasté,

 Dès le départ de Kathmandou, nous sommes accompagnés par Yam, notre guide.
Bus confortable pour rejoindre Pokhara (9 heures de route), la région que nous traversons est très verdoyante, composée de forêts, parsemée
 de champs de maïs, de rizières, bananiers, papayes, palmiers…une végétation semi tropicale.
Il fait chaud, une chaleur étouffante, environ 30 à 32°.
Le lendemain, normalement vol pour Jonsom, mais voilà comment une demi-heure de vol se transforme en 9 heures de 4X4 (pour parcourir environ
100 km).

La météo n’étant pas propice au décollage d’un petit «coucou» de 15 places, non équipé d’altimètre, le pilote décide d’annuler le vol.
Le 4X4 roule sur une piste caillouteuse, boueuse, ornières profondes, inondée parfois de chutes d’eau ou de cascades.
La végétation toujours aussi luxuriante, plantation de rizières, pommes de terre, choux, lentilles… mais se raréfie à l’approche de Jomsom,
d’où nous retrouvons Dilé et Sandeep, nos porteurs.


Nous cheminons sur des sentiers abrupts, sinueux dans un panorama grandiose aride et lunaires, aux couleurs irisées et dépourvu de végétation
à part quelques buissons.
C’est un paysage de désolation hors de commun à perte de vue.
Partout des montages à ne plus savoir où regarder. Pas un arbre, univers exclusivement minéral, poussiéreux, désertique, nous avons
marché en permanence sous le soleil, température d’environ 30 °. De plus, en fin de matinée, le vent se lève, un vent violent
nous couvrant de poussière.
Nous franchirons à gué par deux fois des bras de rivière, l’eau est glacée et arrive jusqu’aux fesses.
Le relief, les couleurs, la végétation, tout peut changer du tout au tout en l’espace d’une journée, voire parfois de quelques heures…..
et tout semble démesuré.

Les sentiers poussiéreux ne descendent jamais en dessous de 3.300 mètres. Les cols se succèdent les uns après les autres.
Tout le long du parcours, nous avons eu droit à une vue magnifique sur le Nilgiri et sur le Dhaulagiri (chaîne de l’Annapurna), plus
ou moins dans les nuages.

Le parcours est parsemé de chortens, de lupkas (drapeaux de prières qui servent à laisser le vent emporter les prières inscrites dessus),
 de manis (pierres gravés de mantras bouddhiques), la religion est omniprésente.

Les villages tibétains très pittoresques sont composés de quelques maisons en pierres ou blanchis à la chaux. Une cour centrale (tel un patio)
entouré de plusieurs pièces (salles, cuisine, chambres…) souvent bien fleuris, au toit plat.
Les bouses de vaches sèchent au soleil à l’intérieur de la cour ou sur les trottoirs, elles servent de combustible.
Les maisons sont regroupées au bord de la rivière Mustang Khola ou à proximité de chutes d’eau.
Ils sont entourés de verdure, arbres servants à la construction des maisons, pommiers, quelques abricotiers, champs d’orge, de sarrasins, pommes
de terre…

Quelques points d’eau dans les rues, avec robinet ou simplement un tuyau permettent le lavage du linge, de la vaisselle et de la toilette.
Quelques chèvres pashminas et vaches composent leur élevage. Des veaux errent dans les rues.
C’est la période de la moisson, les agriculteurs se plaignent des sauterelles, grillons ou crickets qui dévorent leur récolte.

Nos nuits chez l’habitant ou dans des lodges plus ou moins rustiques sont assez fraiches.

Sur les 14 jours du trek, nous avons eu droit à deux douches chaudes et une tiède, autrement une toilette rapide sous un robinet à l’intérieur
des toilettes ou le tuyau à l’extérieur.
Les repas sont composés soit de riz, soit de pâtes accompagnés de légumes variés ainsi que du fromage de yack que Yam nous a offert.

On nous proposera parfois du thé tibétain, il s’agit d’un thé salé mélangé avec du beurre, le plus souvent rance, difficile à boire.
Nous avons aussi testé les pains tibétains à base de farine d’orges et le pain du Mustang à base de farine de sarrasins ainsi qu’un tsampa
porridge (porridge à base de farine d’orge grillé).

Durant le parcours nous avons visité 5 gompas (monastères) du XI et XIIIème siècle, dont 3 situés à Lo Monthang. A l’intérieur, malgré
le peu de lumière, nous essayons de détailler les fresques murales. Au bout d’un moment, nos yeux s’accommodant à la pénombre,
on distingue des peintures murales et de remarquables thangkas.

Les lampes à huile ou au beurre de yack brûlent. Dans un coin nous découvrons une riche collection de manuscrits.
Les feuillets des livres tibétains ne sont pas reliés mais empilés entre 2 planchettes de bois sculpté. Dans l’un des monastères de Lo Monthang,
 nous assistons à un puja (prière) qui vient de débuter. La lumière du jour pénètre à peine mais l’on distingue de nombreuses fresques, statuts …..
les peintures murales sont impressionnantes, aux visages terrifiants, aux yeux globuleux……
La roue de l’existence est présente sur les murs et sur les «thangkas», elle symbolise la nature éphémère de la vie matérielle et le cycle
des renaissances (samsara).
Une vingtaine de moines est installée sur de petits bancs, devant eux se trouve leur livre de prière.Les lamas psalmodient un mantra (mots, phrases
ou formules sacrés ou psaumes, qui répétés par les fidèles, concentrent les énergies liées à une divinité qu’ils sont censés évoquer),
accompagnés d’une cacophonie de trompes, de cymbales, qui se déchaîne.
Les clochettes ponctuent la récitation des mantras. Les moinillons chahutent sur les bancs du fond.
Nous visiterons aussi une école et deux moulins à grains, l’un pour l’orge et le second pour l’huile de Moutarde.
Au cours de nos promenades dans les villages, nous rencontrons souvent, assissent à même le sol, en tailleur, des dames égrenant leur «mala»,
filant la laine de pashminas, cassant des cailloux…elles portent les cheveux très longs, nattés, lissés au beurre de yack.
Le trek en lui-même a été très varié, alternant des jours faciles et des jours fatigants.

Les sentiers descendent et montent dans des gorges profondes, jonchés d’éboulis, de pierres, cailloux ou galets et parfois nous nous enfonçons
dans la poussière jusqu’au haut de la cheville.

Ascensions raides, marche interminable sur des crêtes, pentes instables qui frisent les 45 degrés, sentier taillé en corniche creusé dans le roc
à peine marqué, souvent recouvert d’éboulis, très éprouvant, cependant, cette enclave tibétaine nous a émerveillée, la vue spectaculaire
sur les gorges impressionnantes, sur ces belles falaises colorées, ces cheminées de fées, le décor lunaire, les anciens habitats troglodytiques…
ces hommes qui vivent hors du temps, nous laisserons un souvenir inoubliable.
 

Le bon déroulement de ce trek est dû en grande partie à Yam notre guide ainsi qu’à Dilé et Sandeep nos deux porteurs qui ont été durant
tout le parcours très attentionnés et aux petits soins pour nous.

Encore merci à eux.

 

Brigitte et Dominique

 

OCTOBRE  2015 : le tour du Mustang par Brigitte et Dominique
 
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