Après un vol Air France sans histoire
de 7 heures et demie, nous passons
une journée et demie à Delhi.
Le thermomètre affiche 39°, sous une atmosphère
collante. Delhi est une vraie fourmilière tintée de
klaxons et d’hyper-activité. L’air climatisée de
l’hôtel nous permet de reprendre des forces jusqu’au
départ pour Leh, la capitale du Ladakh.
Le bonheur magique de retrouver,
au bout de 15 ans, Lobsang Dhonden, mon filleul
Tibétain, basé à Dharamsala et descendu à l’occasion,
nous grise
et nous prépare
a l’air cristallin
des hauteurs.
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Très tôt le
matin, nous sommes encore dans les brumes de la nuit pour prendre
le vol domestique pour Leh, prêt à affronter les 3500 mètres
d'altitude de la capitale !
Détail croustillant……Après 1h de retard, nous décollons enfin ! Mais
des turbulences et un fort brouillard nous empêche d’atterrir !!!
Notre moral tombe
à zéro. Retour sur Delhi, le temps est désastreux…cela ressemble
vraiment
à la mousson ! Nous revenons à l'hôtel pour patienter, payé par Jet
Airway….re-départ, et atterrissage cette fois réussi quelques heures
plus tard. Ouf ! On y est.
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Leh et
ses boutiques, au premier plan notre super guide Dadul
d’Aventure Tour basé à Leh, qui nous a piloté les premiers jours
dans des visites culturelles de monastères. Cela nous
a permis de nous acclimater en douceur ! Depuis les années
80 Leh s’est beaucoup modernisées, les anciennes maisons en
pisées sont remplacées
de plus en plus par du béton. On trouve
un choix de boutiques impressionnant,
si vous avez oublié un vêtement ou un ustensile…pas de
soucis, on trouvede tout ici. Des petites ruelles, le marché aux légumes et
la gentillesse des Ladakhis sont encore là, heureusement, malgré
le tourisme grandissant.
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Likir, un gompa imposant. Surtout la
gigantesque statue de Maitreya, le bouddha du futur, ici vue de dos à
gauche de la photo
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Un jeune moinillon au
monastère de Lamayuru |
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Départ du trek,
on est prêt...l'acclimatation s'est bien passé. Notre équipe est
constitué d'un cuisinier, Rana, d'un muletier, Namgyal et de ses
4 mules, et d'un guide de haute montagne, Kunga. Tous, sont
particulièrement attentifs à nos besoins, et sympathiques. Seul Kunga
parle anglais, mais rapidement, les échanges de bases nous permettre
de nous faire comprendre.
Le départ du trekking se déroula en douceur,
l’acclimatation dans l’effort est progressive puisque
nous naviguions entre 3500 mètres et 3600 mètres . Je
tiens à dire, que sur ce point l’organisation du trek
est très bien géré. Ici, nous traversons un ancien lit
de rivière à sec ! De bonnes chaussures sont
indispensables |
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Camp de base du Ganga La à 4700 m
Pour arriver là……il a fallu marcher quelques heures.
Pour ma part, le souffle court, pratiquement au ralenti.
Le manque d’oxygène est éprouvant et difficile, le corps
a encore besoin de s’acclimater et chacun ressent
différemment les effets de l’altitude ! La petite tente
rouge ! C’est la notre !! matez un peu la vue…imprenable
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Col du Ganga La - 4900 m
Après une nuit à 4700, nous attaquons la passe à
4900 !! Je me sens beaucoup mieux ce matin, Véro quand à
elle est dans une forme insolente !!! Il fait quand même
frais à cette altitude et nous trouvons de la neige. En
passant nous avons croisé un troupeau de Yaks
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La descente du col fut
vertigineuse et longue, après une halte sous un
relais-thé nous rejoignons le village de Skiu et notre
camp du soir. |
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Les travaux des champs….
Emmitouflée contre le soleil,
cette femme Ladakhi prépare la terre et désherbe pour
l’irrigation sous le regard attentif de son fiston. Dans une
économie quasi fermée, le rythme de la vie est binaire : Eté
court et chaud ou l’on sème l’orge ou le froment à l’aide des
Dzos,(hybride vache et Yak), on inonde les champs et on désherbe
une fois avant la moisson. Hivers longs et froids ou la
terre est gelée, ou l’on tisse et file les habits,
calfeutré dans leur maisons hautes et spacieuses (avec
leur bêtes) |
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Des paysages
époustouflants
Que de couleurs ! On en prend
plein les yeux. Le paradis des géologues en mal de beaux
effets spectaculaires de la dérive des continents ! Cette
région fortement
colorée s’explique par la tectonique des plaques et la
dérive des continents, ici, zone d’affrontement des massifs
d’Asie centrale et le sous-continent Indien |
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Des artistes ces Ladakhis !!!
C’est une manie de
graver des manis partout !!! le coté spirituel est
omniprésent. Om mani pémé houng. (le mantra de Tchenrezi, en
tibétain) |
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Rencontre enfantine…
Deux petits enfants jouant
prêt d’un champ nous regardent passer…leur regard n’est ni
amusé, ni étonné |
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La vallée de la Markha….
Nous continuons
dans la superbe vallée de la Markha, les mules nous
suivent et nous rattrapent souvent ! Elles ont
chargées…comme des mules, c’est le cas de le dire, mais
ont le pied sur ! C’est impressionnant. Rien que pour
cela, j’aimerai être une mule
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Merci à Trinetra Aventure et un grand Namasté
!
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JUIN 2006 : voyage au Ladakh (Jammu et
Cachemire)
de Véronique et Ronan
VOS CARNETS DE VOYAGES
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