TRINETRA
 

Swayambunath perché sur sa colline, que nous avons visité a la tombée de la nuit pour profiter d’une atmosphère plus particulière.     

Le Tibet

Le Tibet est sous occupation chinoise. Ces derniers imposent aux touristes un guide, ainsi qu'un véhicule avec chauffeur. A notre arrivée nous  n’avons pas pu sortir de l’aéroport avant d’avoir été mis en contact avec notre guide tibétain.

Le parcours a été essentiellement sur route, avec une succession de longues lignes droites, et des montées interminables vers des cols à plus de 5000m d’altitude. Les pentes n’ont pas de fort pourcentage, seulement dans les lacets des derniers km avant le col. Tout heureux de parvenir au sommet, lorsque nous y sommes arrivés, nous étions très contant de grimper dans le camion d’assistance pour les descentes, bien a l’abri du vent et du froid le tout a plus de 4000m.

 Pour faire court notre périple peu se diviser en quatre parties :

La deuxième partie entre Gianste et Lhaste,en passant par Shigaste se caractérise par de longues lignes droites dans des plaines parcourues par des rivières bordées de champ cultivées de céréales, avec des arbres aux couleurs de l’automne. Nous sommes passés au moment des moissons. Spectacles sympa aussi bien dans les champs que sur la route.

La troisième partie de Lhaste  au Thong la en passant par Tingri ,sera une longue route sur le haut plateau tibétains (toujours a plus de 4300m), le tout barré par 2 cols a plus de 5000m dont un me sera fatal dans sa dernière partie suite a une petite turista, et l’onglée qui s’en suivra après m’être lavé les mains dans un torrent.

Frigorifiés après le passage du Thong La nous avons plongé (dans le camion) sur Zhangmu, ville frontière avant le Pont de l’Amitié qui sépare Le Tibet du Népal.

Fin de notre randonnée cycliste

Le mini trek

Nous avons fini notre séjour par un petit trek de 2jrs en balcon dans des villages le long de la chaine du Langtang entre Nagarckot et Namo Bouddha. 8h de marche par jr, mais ce trajet peu se faire avec de bon VTT.

Conseils Pratiques

Du fait de sa complexité logistique nous n’aurions pas réussi cette aventure sans l’aide précieuse de l’équipe de Trinetra. Il y a eu plus d’une vingtaine de mail, et autant de réponses de la part de nos amis népalais. Mais il a fallu quand même trancher sur beaucoup de sujet.

Change :
Prévoir des dollars US, possibilité de changer l’euro dans les banques.  Les retraits cartes directement en Yuan se font aussi dans les grandes villes

Le Budget nourriture:
450 a 500$ US pour nous trois

Nous avons opté pour la Formule Bed and Breakfast.   

Il est relativement facile de trouver de petits restaurants le soir à chaque étape. En se qui concerne le midi nous faisions halte dans de petit village, et les repas étaient essentiellement composés d’une bonne soupe de pâtes agrémentée de viande.

Nous avions prévu des barres de pâte d’amandes et de céréales pour compléter (à emporter de France, possibilité d’achat dans le quartier de Thamel a Katmandou)

Le Budget Vélos :
600$ US pour 3 vtt. Deux solutions étaient envisageables.
     - Emmener nos vélos (inconvénient le conditionnement, le transport, la peur de perte du fait de plusieurs escales.)
     - Locations sur place.

C’est la première solution que nous avons retenue : 30$ /jr par vélo. Les VTT qui nous ont été proposé a Lhassa ne nous paraissaient pas en bon état. Nous avons donc décliné l’offre du correspondant chinois.

Nous avons trouvé à 100m  de l’hôtel un magasin de vélo. Apres une courte négociation, achat  de 3 VTT d’entrée de gamme. Pour 200$ /vélo (1400 yuan). Se choix nous a permis de faire un gain important sur ce poste par rapport a la location.

Nota : le trajet est principalement sur route. Il est clair que nous n’aurions pas pu faire les 60km de pistes pour aller au camp de base de l’Everest. Il aurait fallu acheter des vélos de qualité supérieure.

Préparation physique Agés de 56, 58, et 61 ans, nous sommes de modeste cyclotouristes, mais nous avions une seule et même envie découvrir le Tibet.

Depuis le début de l’année nous n’avons pas beaucoup roulé, environ 1500 km au compteur. Mauriennais d’origine, voici une petite idée de notre forme. Nous avons fait sans trop de difficulté (pour l’endurance) l’aller et retour St Jean de Maurienne le Col du Mont Cenis, ou grimpé le Col de la Madeleine (pour le dénivelé et la continuité dans les pentes). Pour notre ami niçois, se sont les pentes du Mont Vial, ou du Col de la Bonnet qui lui on servi d’étalonnage.

 

Déroulement d’une journée :

Apres un petit déjeuner (copieux dans les hôtels), mais plus frugal dans les guesthouses (omelettes, chappattis, thé), vers 8h30 nous partions pour 3 a 4h de vélo.

Le camion d’assistance nous dépassait, et s’arrêtait à des endroits stratégiques du parcours. Nous pouvions alors quitter une épaisseur (étant  bien habillés du fait de la température basse au matin en cette saison). Nous pouvions aussi remplir nos gourdes (prévoir l’achat d’eau minérale, et de coca cola dans les grandes villes).

Vers  13h30 arrêt dans un village  pour la soupe du midi. Du fait du peu de touriste, surtout en vélo, nous étions souvent l’attraction du jour. Mais les saluts et les sourires nous accompagnaient le long de notre périple. Même de la part des autorités. Notre guide nous a clairement avertis, qu’il ne fallait pas photographier les bâtiments publics, la police, l’armée ... Pour le reste notre moyen de locomotion nous a permis de faire de superbes clichés.

Nous repartions pour la fin de l’étape. Pour certaines nous sommes montés dans le camion d’assistance (surtout a cause du mal aigu des montagnes et aussi du froid).

Logistique :
En plus des vêtements pour vélo (prévoir cuissard long et court, ainsi que maillots) prendre polaires, goretex, coupe vent. Au départ des étapes on superposait les couches.

Pour la nuit (prévoir un drap sac en soie, et un bon duvet).

Pratiquement partout on peu recharger, les appareils photos, et les portables (220v). Pas de problèmes pour le réseau téléphone. Par contre internet, lent (a Lhassa) et inexistant sur la majeur partie du parcours au Tibet (les chinois ne sont pas favorables a la circulation de l’info !)

Inconvénient a noter :
Le mal aigu des montagnes. Il aurait fallu plus de jours d’acclimatations à Lhassa. En plus du manque d’appétit, c’est surtout le mal de tètes qui est insupportable, surtout dans les cols. Nous avons réussi à soulager grâce a plusieurs Doliprane par jour, et en buvant du coca. Voir avec son médecin  pour  un traitement graduel (Doliprane, corticoïde, et diamox en dernier recours).

La barrière de la langue.  Hormis dans les guesthouses, l’anglais est très peu parlé, et le français inexistant. Nous avions notre guide Tibétain.

Les étapes étant clairement définies. Elles peuvent êtres aménagées dans leur longueur. Mais les autorités chinoises (de nombreux postes de contrôles) interdissent toutes déviations importantes sur l’itinéraire établi.

Conclusion

Bien que l’obligation de prendre un, guide un chauffeur, un véhicule rende se voyage relativement cher, la beauté des paysages, les tibétains, compensent largement cela. Voyager en VTT est une expérience inoubliable.   Nous ne pouvons  que conseiller à tous les amoureux du vélo de vivre cette aventure.
 

Si vous souhaitez en savoir plus, n'hésitez pas à demander nos coordonnées à Trinetra. C'est avez plaisir qu'on répondra à vos questions.

Mimine, Fieu, Néné, octobre 2014
 

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