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Namasté, Tashi dilé...

Mon voyage s'est très bien passé. Certes, les journées à pédaler seul étaient parfois un peu longues... A ma grande surprise, le guide que j'imaginais (sans aucun doute) à pédaler avec moi, n'était, en fait, qu'un interprète... Notez qu'il serait peut-être bien de préciser ce détail pour les futurs "pédaleurs fous"!
Ce défi supplémentaire a finalement un peu pimenté mon "expédition"; le premier jour, surtout, où la route menant au premier col (Khamba La) était fermée aux véhicules! Le "guide" et le chauffeur m'avaient donc donné rendez-vous près du lac (Yamdrok Tso). Eux étaient contraints d'aller faire le détour jusqu'à Shigatse! Commencer par la plus longue étape était, certes, un peu éprouvant mais l'effort en valait vraiment la peine!
J'ai, comme à l'accoutumée, rédigé un journal mais j'ai toujours énormément de peine à le recopier sous forme informatique! J'ai, toutefois, rédigé un article pour un journal local. Je vous le joins ci-après (au cas où il peut vous intéresser) avec quelques photos.

Toutes mes salutations cordiales et ... à+

Jean-François

SEPTEMBRE 2004,  LHASSA/KATMANDU EN VTT, EN SOLO! LE CARNET DE VOYAGE DE JEAN-FRANCOIS
 
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Le soleil brille sur la « Cité Interdite » en ce samedi après-midi de septembre. En effet, il se couchera assez tard, l’heure étant fixée par Pékin, près de 5000 km plus à l’est. Depuis des années que j’en rêve, il est là, devant moi, impressionnant et imposant, perché sur la « Montagne Rouge », surplombant la ville avec ses 13 étages et 118 m de façade: le Potala, résidence du Dalaï-Lama jusqu’en 1959, avant ce qu’appellent pudiquement les Chinois, la «Révolution culturelle». L’acclimatation peut commencer. En effet, malgré une température clémente (~25 g.), il ne faut pas oublier que nous sommes à 3680 m !

 
Lhassa, 1'200’000 habitants, haut lieu du bouddhisme  mais peuplée aujourd’hui majoritairement de chinois (60 à 70 %), a été passablement défigurée par l’occupant : larges avenues rectilignes, dignes de l’époque stalinienne. Seuls quelques monastères et palais tibétains ont été préservés et ce, très certainement, dans un pur intérêt économique, voire politique. En effet, tout est savamment orchestré, jusqu’à y méprendre le plus averti: les moines occupant le Potala, récitant assidûment leurs prières, sont, en réalité, des fonctionnaires au service de Pékin, à qui on a inculqué le « politiquement correct ».  Au Jokhang, temple le plus sacré du Tibet, une foule impressionnante de pèlerins. Leur ferveur m’impressionne. Là aussi la médaille a son revers : le sol est jonché de billets de banque, offrandes tibétaines qui finiront dans les poches de l’occupant. Parmi les nombreuses visites, citons encore le temple du Ramoché, celui dont la Suisse a financé la restauration suscitant ainsi la controverse; c’est justement dans une quinzaine de jours que, M. Couchepin, notre ministre, s’y rendra personnellement. A mon grand étonnement, il m’est très difficile, voire impossible, d’entamer une conversation avec les Tibétains. Que ce soit à l’hôtel, à la pharmacie ou, à plus forte raison, dans la rue, quasiment personne ne maîtrise la langue anglaise, ne fussent même que des rudiments touristiques. Mis à part ceux du guide, leurs sentiments resteront, pour moi, un mystère.
 


Il est temps d’entrer dans le vif du sujet. Je mets le cap vers l’ouest en empruntant la fameuse «Friendship Highway» (Route de l’Amitié) qui me conduira jusqu’à Katmandou.  Après 60 km, l’asphalte va céder sa place, pour un bon moment, à la piste.
 


Les villages traversés sont habités exclusivement de familles paysannes. Celles-ci sont généralement occupées aux récoltes du blé : fauché à l’aide d’une faucille, il est ensuite mis en gerbes puis transporté sur des charrettes tirées, par un tracteur ou par des petits chevaux. Dans la cour principale, les femmes moissonnent en agitant les épis à l’aide de simples fourches. Une autre technique consiste à faire trotter les chevaux sur la récolte recouvrant le sol. Notons que nous sommes en octobre et entre 3800 et 4500 m.
 



Hors des villages, place aux fameux yacks, animaux emblématiques du Tibet. Leur lait et leur viande composeront, d’ailleurs, ma principale subsistance!  Les troupeaux de moutons complètent le tableau de ce magnifique paysage où le temps me semble s’être arrêté depuis cinquante ans.


 


Les cols se succèdent, culminant, pour la plupart, à 5000 m.

 


Dix jours que je pédale; enfin, j’y suis : au camp de base de l’Everest (5040 m) ; Chomolangma, comme l’appellent les Tibétains, est là devant moi, presque à mes pieds, avec son impressionnante face nord! Deux jours plus tard, le Cho Oyu est en toile de fond. La fin de mon périple est proche
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La fin de mon périple est proche. Le temps sec entraîne un nuage de poussière à chaque rencontre avec un véhicule, me contraignant ainsi à porter un masque en tissu durant la  majorité du parcours. A la frontière népalaise, changement de décor ! Il a plu abondamment durant la nuit, la vallée est verdoyante. 1200 km, dont 850 à vélo; encore quelques tours de roues avant d’atteindre mon but: Katmandu.

 Plein les jambes, les fesses et, surtout, les yeux !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

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